Les 10 destinations où il ne faut PAS aller en 2025 !

Voyager est une passion, mais savez-vous qu’il existe des destinations qu’il vaudrait mieux éviter en 2025 ? Et croyez-moi, ce n’est pas une recommandation à prendre à la légère ! Voici ma liste des 10 destinations qui, selon mon expertise, sont à éviter en 2025. Non pas parce qu’elles ne sont pas magnifiques – elles le sont ! – mais parce que certaines circonstances particulières risqueraient de gâcher votre expérience.

1/ Rome : la ville éternelle en chantier

La première destination sur ma liste d’alerte pour 2025 est une ville légendaire qui fait rêver des millions de voyageurs : Rome. Mais pourquoi déconseiller la ville aux 2000 ans d’histoire justement maintenant ?

Imaginez-vous déambuler dans les rues de la capitale italienne en 2025… La réalité risque d’être bien différente de vos attentes ! La ville connaît actuellement ce que j’appellerais « la restauration du siècle ». Des centaines de chantiers transforment Rome en un gigantesque puzzle de barrières, d’échafaudages et de grillages. Même la mythique fontaine de Trévi s’est retrouvée cachée par les échafaudages plusieurs semaines. Heureusement, elle a rouvert au public le 22 décembre 2024.

Mais ce n’est pas tout ! 2025 marque un événement exceptionnel : le Jubilé, une tradition vieille de plus de 700 ans qui attire entre 30 et 40 millions de pèlerins chrétiens. Cette célébration se déroulera sur toute l’année civile jusqu’au 6 janvier 2027. Faites le calcul : avec les 35 millions de visiteurs habituels, Rome devrait accueillir plus de 60 millions de personnes… dans une ville en pleine rénovation !

Mon conseil ? Reportez votre voyage à 2026 ou 2027 pour profiter pleinement des monuments restaurés et d’une atmosphère plus sereine. En attendant, l’Italie regorge de trésors moins fréquentés. Découvrez plutôt le charme authentique de Bologne ou la beauté baroque de Lecce !

2/ Paris : la Ville Lumière en transition

Et oui notre chère capitale de la France figure sur ma liste des destinations à éviter en 2025. Et croyez-moi, ça me fait mal au cœur de le dire, mais Paris traverse une période particulièrement compliquée pour les visiteurs.

Première raison majeure : les grands travaux qui bouleversent la ville. L’événement le plus marquant est la fermeture du Centre Georges-Pompidou, ce temple de l’art moderne qui va tirer le rideau de 2025 à 2030 pour une rénovation complète. 

Mais ce n’est pas tout !

En parallèle, nous assistons à la réouverture tant attendue de Notre-Dame. Si cet événement historique est une excellente nouvelle, il va attirer pas moins de 15 millions de visiteurs supplémentaires dans la capitale. Imaginez un peu la foule dans les rues du Marais et sur l’île de la Cité !

Alors, dois-je vous conseiller d’éviter complètement Paris ? Pas forcément ! Si vous tenez absolument à visiter la capitale en 2025, j’ai une astuce pour vous : privilégiez le mois d’août. C’est le moment où la plupart des Parisiens désertent la ville pour leurs vacances d’été, rendant la visite beaucoup plus agréable. Les musées et monuments principaux restent ouverts, et vous profiterez d’une ville plus calme et respirable.

3/ La Sicile assoiffée : le cas d’Agrigente

Direction la magnifique île italienne de Sicile, une destination qui me tient particulièrement à cœur. Si vous avez lu mon article sur le train de nuit pour y accéder, vous savez déjà que j’adore cette région. Pourtant, il y a une ville que je dois, à regret, vous déconseiller pour 2025 : Agrigente.

Pourquoi éviter cette cité millénaire, pourtant nommée capitale de la culture italienne ? La raison est malheureusement simple mais grave : une crise de l’eau sans précédent. Imaginez-vous que les habitants d’Agrigente, avec sa superbe vallée des temples et son centre historique pittoresque, n’ont même plus accès à l’eau courante ! La situation est tellement critique que les locaux doivent se déplacer avec des bidons pour s’approvisionner en eau.

Dans ces conditions, il me semble éthiquement discutable d’ajouter une pression touristique supplémentaire sur des ressources déjà insuffisantes pour la population locale. C’est une situation qui me brise le cœur, car Agrigente est vraiment une ville magnifique, mais le tourisme responsable implique aussi de savoir s’abstenir quand les conditions ne sont pas réunies.

Je vous conseille d’attendre que la situation s’améliore avant de découvrir les merveilles de cette ville antique. En attendant, la Sicile regorge d’autres trésors à explorer !

4/ New York : la démesure des prix

Parlons d’une ville qui me fait rêver depuis toujours : New York. Si j’adore profondément cette métropole vibrante, je dois malheureusement la déconseiller pour 2025, à moins d’avoir un budget vraiment conséquent.

La raison est simple : New York est devenue la ville la plus chère au monde, et la situation ne fait que s’aggraver. Les prix ont atteint des sommets vertigineux qui donnent le tournis ! Laissez-moi vous donner une idée : pour un simple repas au restaurant, préparez-vous à débourser facilement 100 euros par personne. Quant à l’hébergement, même les hôtels basiques affichent des tarifs d’au moins 200 euros la nuit. Et je ne parle même pas des adresses plus huppées !

Ne vous méprenez pas : la « Big Apple » reste une destination extraordinaire, avec son énergie unique, ses gratte-ciels impressionnants et sa diversité culturelle incomparable. Mais à moins d’avoir les moyens de supporter ces tarifs exorbitants, je vous conseille d’explorer d’autres villes américaines tout aussi fascinantes.

Par exemple, j’ai eu un véritable coup de cœur pour Detroit en 2024. Cette ville en pleine renaissance culturelle offre une expérience urbaine authentique, des prix plus abordables et une scène artistique bouillonnante. C’est ce genre d’alternatives qui permet de découvrir une autre facette des États-Unis, loin des sentiers (très) battus de Manhattan.

5/ Osaka et l’Exposition Universelle

Direction le Japon, où Osaka figure en deuxième position des destinations à éviter en 2025. La raison ? Un événement d’envergure mondiale qui va littéralement transformer la ville : l’Exposition Universelle 2025.

Laissez-moi vous donner quelques chiffres qui parlent d’eux-mêmes. En temps normal, Osaka accueille environ 14 millions de visiteurs par an. Mais pendant l’Exposition Universelle, qui se tiendra de mi-avril à mi-octobre, ce ne sont pas moins de 30 millions de touristes qui sont attendus ! Imaginez un peu : le double de la fréquentation annuelle habituelle concentré sur seulement 7 mois.

Cet événement exceptionnel, qui réunira 160 pays autour du thème « Concevoir la société du futur : imaginer notre vie de demain« , promet d’être fascinant. Mais à moins d’être particulièrement intéressé par l’Exposition elle-même, je vous conseille vivement de reporter votre découverte d’Osaka.

Ma recommandation ? Si vous tenez absolument à visiter cette ville vibrante en 2025, privilégiez les mois de novembre et décembre, une fois l’effervescence de l’Exposition retombée. Vous pourrez ainsi profiter des charmes d’Osaka sans les foules massives !

6/ Koh Samui face au tourisme de masse

Cap sur la Thaïlande, où Koh Samui mérite une attention particulière – mais pas pour les raisons qu’on pourrait imaginer. Cette île paradisiaque traverse actuellement une crise qui me pousse à la déconseiller pour 2025.

Les chiffres sont parlants : l’île a connu une explosion du tourisme de 66% en 2023 comparé à 2022. Malheureusement, cette croissance fulgurante révèle les failles d’une destination qui n’était pas préparée à un tel afflux de visiteurs.

Les problèmes s’accumulent : gestion catastrophique des déchets, pénuries d’eau récurrentes, et un manque criant de personnel pour accueillir convenablement les touristes. Mais ce qui m’inquiète le plus, c’est la construction d’un nouveau terminal pour paquebots qui pourra accueillir jusqu’à 120 navires par an. Je vois déjà les milliers de croisiéristes débarquer simultanément sur cette île fragile…

Les autorités assurent avoir tiré les leçons de l’expérience de Maya Bay (vous savez, cette plage rendue célèbre par le film « The Beach » avec DiCaprio), qui a dû fermer pendant 3 ans pour se régénérer. Mais en attendant des mesures concrètes, je vous conseille d’explorer d’autres merveilles de la Thaïlande, moins fréquentées et plus authentiques.

7/ Santorin : l’île victime du surtourisme

Restons dans les destinations iconiques avec Santorin, cette perle des Cyclades qui croule littéralement sous le poids du tourisme de masse. Les chiffres de 2023 sont alarmants, laissez-moi vous expliquer pourquoi cette île, plus petite que Paris, est à éviter en 2025.

Imaginez un peu : 800 paquebots de croisière ont accosté en une seule année, déversant plus d’un million de visiteurs sur cette minuscule île grecque ! Au total, Santorin accueille plus de 3 millions de touristes par an, un chiffre qui est devenu tout simplement insoutenable pour ce petit territoire.

Le symbole de cette surfréquentation ? Le fameux coucher de soleil à Oia. Cette expérience, qui fait rêver sur Instagram, se transforme souvent en cauchemar dans la réalité : des centaines de personnes s’agglutinent dans les ruelles étroites, se battant pour le meilleur spot photo. Ce n’est pas exactement l’image de la Grèce paisible dont on rêve, n’est-ce pas ?

Mais ne désespérez pas ! Les Cyclades regorgent d’îles magnifiques et préservées. Je vous conseille particulièrement Amorgos, une île authentique qui a su conserver son charme naturel. Vous y trouverez des plages sublimes, des villages traditionnels et ces fameux couchers de soleil méditerranéens… sans la foule !

8/ Le Machu Picchu : site en transition

Direction le Pérou, où la célèbre citadelle du Machu Picchu mérite une mention spéciale dans notre liste. Je vous conseille vivement d’éviter ce site mythique au moins jusqu’à la mi-2025, et voici pourquoi.

La gestion touristique du site traverse actuellement une période particulièrement chaotique. Les autorités locales tentent de mettre en place de nouvelles mesures pour mieux gérer les flux de visiteurs, mais la situation reste complexe et peu favorable à une expérience authentique. Elles espèrent que 2025 marquera un tournant positif dans l’organisation des visites, mais mieux vaut attendre que ces changements soient effectifs.

Si vous tenez absolument à découvrir ce joyau inca, j’ai un conseil précieux à vous donner : privilégiez l’accès par le trek. Cette approche change complètement l’expérience ! Non seulement vous évitez les foules qui arrivent en bus, mais vous vivez aussi une aventure inoubliable à travers les paysages andins. L’effort physique en vaut vraiment la peine, croyez-moi.

9/ L’Antarctique : un écosystème en péril

Parlons d’une destination qui me préoccupe particulièrement : l’Antarctique. Ce continent blanc, l’un des derniers espaces vraiment sauvages de notre planète, fait face à des défis environnementaux majeurs que le tourisme ne fait qu’aggraver.

Les chiffres sont éloquents : plus de 100 000 personnes visitent chaque année ce territoire extrêmement fragile. Cela peut sembler peu comparé à d’autres destinations, mais l’impact sur cet écosystème unique est considérable. Les navires de croisière, principal moyen d’accès au continent, contribuent significativement à la pollution des eaux et accélèrent la fonte des glaces.

Ce qui m’inquiète le plus, c’est que les alternatives véritablement responsables pour visiter l’Antarctique sont encore trop rares. Tant que l’industrie touristique n’aura pas développé des solutions plus durables, je vous conseille de reporter ce voyage, aussi tentant soit-il.

10/ Les incontournables à éviter en haute saison

Pour terminer ce tour d’horizon, parlons des destinations classiques qui méritent une attention particulière dans leur période de visite. Certains lieux emblématiques deviennent simplement invivables en haute saison.

Prenons Venise en Italie par exemple. La Sérénissime est désormais bondée toute l’année, de janvier à décembre. Une nouvelle mesure est d’ailleurs en place : un pass obligatoire de 5 euros pour les visiteurs à la journée. 

Mais cela suffit-il à réguler le tourisme de masse ?

Du côté de la France, les Calanques de Marseille ont dû prendre des mesures drastiques. L’accès à Sugiton est maintenant limité à 400 visiteurs par jour pendant la haute saison. Quant à Etretat, ses falaises emblématiques sont littéralement prises d’assaut pendant les mois les plus chauds, transformant ce site naturel exceptionnel en une véritable foire touristique.

Un mot sur Barcelone : si vous projetez de visiter la ville catalane, attendez plutôt 2026, quand la Sagrada Família sera enfin achevée. En plus, en basse saison, vous profiterez d’une atmosphère plus authentique avec moins de touristes.

Conclusion

Cet article n’est pas là pour vous décourager de voyager, bien au contraire ! Mon objectif est de vous aider à planifier des voyages plus intelligents et plus responsables. Il existe tellement de destinations extraordinaires à découvrir, souvent moins connues mais tout aussi enrichissantes.

N’oubliez pas : le véritable luxe en 2025 sera peut-être de voyager autrement, en privilégiant les périodes creuses, les lieux préservés et les expériences authentiques.

A bientôt 

Camille.